Tout en bas de l’échelle se trouveraient les grands-parents qui ne se fixent aucun objectif particulier. Il leur arrive de passer du temps avec leurs petits-enfants, mais ils ne s’impliquent que s’ils sont sollicités.

Ces grands-parents non intentionnels acceptent souvent de participer à des activités en famille si leurs enfants ou petits-enfants le leur demandent, mais ils ne prennent pas l’initiative de passer du temps ensemble; ils ne prévoient pas leur investissement auprès de leurs petits-enfants. Ils n’ont pas de but précis dans leurs interactions avec eux et n’anticipent pas les étapes nécessaires pour parvenir…

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Quel est l’objectif ultime en tant que grands-parents chrétiens?

Tout en bas de l’échelle se trouveraient les grands-parents qui ne se fixent aucun objectif particulier. Il leur arrive de passer du temps avec leurs petits-enfants, mais ils ne s’impliquent que s’ils sont sollicités.

Ces grands-parents non intentionnels acceptent souvent de participer à des activités en famille si leurs enfants ou petits-enfants le leur demandent, mais ils ne prennent pas l’initiative de passer du temps ensemble; ils ne prévoient pas leur investissement auprès de leurs petits-enfants. Ils n’ont pas de but précis dans leurs interactions avec eux et n’anticipent pas les étapes nécessaires pour parvenir à un objectif fixé.

À mi-hauteur de l’échelle, où nous nous situons pour la plupart, nous aurions les grands-parents plus ou moins intentionnels. Ils réfléchissent parfois à leur engagement auprès de leurs petits-enfants et peuvent même proposer des activités en famille. C’est déjà bien. Cependant, que faudrait-il pour déplacer le curseur plus haut sur « l’échelle d’intentionnalité »?

Réfléchissons un instant. Quel est notre objectif ultime en tant que grands-parents? Cherchons-nous à soutenir émotionnellement nos petits-enfants, à les encourager tout au long de leurs jeunes années jusque dans l’adolescence? Ou voulons-nous simplement leur créer de beaux souvenirs?

Peut-être devrions-nous légèrement modifier notre question: Quel est l’objectif ultime que Dieu nous fixe en tant que grands-parents? Vers quoi veut-il que nous tendions, à terme?

Lisez les passages suivants: 

> Seulement, prends garde à toi et veille attentivement sur ton âme, tous les jours de ta vie, de peur que tu n’oublies les événements que tes yeux ont vus, et qu’ils ne s’éloignent de ton cœur; fais-les connaître à tes fils et aux fils de tes fils.
> 
> Dt 4.9

> Et maintenant que je suis vieux, que j’ai les cheveux blancs, ô Dieu, ne m’abandonne pas, et je pourrai annoncer ta puissance dès aujourd’hui aux hommes de mon temps, et ta vaillance aux générations à venir.
> 
> Ps 71.18 – BDS

> Nous ne le cacherons pas à leurs enfants; nous redirons à la génération future les louanges de l’Éternel, sa puissance et les merveilles qu’il a accomplies \[…\] afin qu’ils placent leur confiance en Dieu, qu’ils n’oublient pas les hauts faits du Dieu fort et qu’ils observent ses commandements.
> 
> Ps 78.4, 7 – BDS

> Que chaque génération dise à celle qui la suit combien tes œuvres sont belles. Qu’elle publie tes exploits.
> 
> Ps 145.4 – BDS

Par la grâce de Dieu, le flambeau de la foi brandi par nos prédécesseurs nous a été transmis. Dieu désire que nous passions fidèlement à notre tour ce flambeau aux générations suivantes. Il nous appelle à veiller attentivement – à être intentionnels – en témoignant à nos petits-enfants de la grandeur et de la grâce de notre glorieux Seigneur. Ainsi « ils placeront leur confiance en Dieu » (Ps 78.7).

Voilà bien un objectif noble, pour nous grands-parents: avant la fin de notre vie, nous voulons que nos petits-enfants aient tous placé leur confiance en Dieu.

Voici un test assez révélateur. Imaginez que vous mouriez. Le pasteur qui dirige la cérémonie de vos funérailles, demande à vos petits-enfants, désormais adultes, de dire quelques mots sur l’influence que vous avez eue sur eux. Que raconteraient-ils? Qu’espérez-vous qu’ils disent?

Récemment, j’ai eu le privilège de présider à la cérémonie de funérailles d’une femme de notre Église, partie à l’âge de quatre-vingts ans. Elle était très appréciée de tous et une chrétienne engagée. Son mari (depuis soixante et une années), ses enfants et ses petits-enfants remplissaient les premiers rangs.

Plusieurs membres de la famille…

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Comment transmettre un héritage spirituel à nos petits-enfants?

Voici un test assez révélateur. Imaginez que vous mouriez. Le pasteur qui dirige la cérémonie de vos funérailles, demande à vos petits-enfants, désormais adultes, de dire quelques mots sur l’influence que vous avez eue sur eux. Que raconteraient-ils? Qu’espérez-vous qu’ils disent?

Récemment, j’ai eu le privilège de présider à la cérémonie de funérailles d’une femme de notre Église, partie à l’âge de quatre-vingts ans. Elle était très appréciée de tous et une chrétienne engagée. Son mari (depuis soixante et une années), ses enfants et ses petits-enfants remplissaient les premiers rangs.

Plusieurs membres de la famille ont raconté les précieux moments passés avec elle, le sourire aux lèvres et les yeux pleins de larmes. Cependant, ce sont les paroles de l’une de ses petites-filles qui m’ont plus particulièrement touché, en tant que grand-père. Elle avait un peu plus de vingt ans et s’est exprimée ainsi: _« Oh! Qu’est-ce que Grand-maman nous aimait! Mais vous savez quoi? Elle aimait Jésus plus encore! »_

Ma première réaction en entendant ce témoignage poignant a été: _« Waouh! Quel bel héritage à léguer à sa famille! Quelle précieuse influence cette grand-maman a eue sur sa petite-fille. »_ Cette chère femme avait vécu et entretenu des relations avec sa famille au quotidien, de sorte à marquer l’esprit de ses petits-enfants. Assis au milieu de l’assemblée, je me suis posé la question: _« Que diront mes petits-enfants à mes obsèques? Pourront-ils aussi affirmer que je leur ai légué mon amour pour Jésus? »_ Quelle leçon d’humilité! Je me suis alors demandé: _« À quoi devrait ressembler ma vie pour que ce témoignage rendu soit aussi le mien? »_

Une vie qui reflète un réel attachement à Dieu, ça percute! C’est ce que Jésus voulait dire en énonçant ce proverbe:

> Le disciple n’est pas supérieur à son maître, mais tout disciple bien formé sera comme son maître.
> 
> Lc 6.40, S21.

Jésus ne dépeignait pas une salle de classe avec des rangées de pupitres et un professeur debout faisant cours à ses élèves. Il évoquait l’exemple qu’il donnait par son mode de vie au plus près de ses disciples. Lorsqu’il appela ces pêcheurs galiléens en disant: _« Venez, suivez-moi. »_ Il les invitait à l’adopter comme guide spirituel, à découvrir le Royaume de Dieu en vivant ensemble au quotidien.

En tant que grands-parents, méditons ces paroles de Jésus quelques instants: _« Tout disciple bien formé sera comme son maître. »_ Comment appliquer ce principe à notre rôle de grand-père ou de grand-mère?

Au fil des années, nous déteignons forcément sur nos petits-enfants lorsqu’ils passent du temps avec nous. Jusqu’à un certain point, nos petits-enfants nous imiterons et nous ressembleront sous certains aspects. Ils refléteront notre caractère, nos priorités et notre point de vue sur la vie et sur l’éternité.

– Extrait de _Être grands-parents_ de Larry McCall

![](https://blfstore.com/products/etre-grands-parents)

Tout d’abord, il est important de chercher à savoir ce qui a suscité la question. Regardez l’enfant bien dans les yeux et demandez-lui: « Pourquoi veux-tu savoir, mon chéri? »

Avez-vous l’impression que cette question est le fruit d’une œuvre divine dans son cœur? Demandez alors à Dieu de vous diriger tandis que vous répondrez à cette question essentielle de votre petit-fils ou de votre petite-fille. Ensuite, utilisez votre Bible pour expliquer à l’enfant comment on peut être certain d’aller au ciel. Souvenez-vous de Romains 10.17:

> Ainsi la foi vient de ce qu’on…

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Comment parler du Salut à mes petits-enfants?

Tout d’abord, il est important de chercher à savoir ce qui a suscité la question. Regardez l’enfant bien dans les yeux et demandez-lui: « Pourquoi veux-tu savoir, mon chéri? »

Avez-vous l’impression que cette question est le fruit d’une œuvre divine dans son cœur? Demandez alors à Dieu de vous diriger tandis que vous répondrez à cette question essentielle de votre petit-fils ou de votre petite-fille. Ensuite, utilisez votre Bible pour expliquer à l’enfant comment on peut être certain d’aller au ciel. Souvenez-vous de Romains 10.17:

> Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole du Christ.

Voici quelques vérités essentielles qui pourront guider votre conversation avec l’enfant concernant le Salut:

1.  Dieu est saint. Il t’a créé pour que tu vives pour lui et non pas seulement pour toi-même (És 43.7).
2.  Malheureusement nous vivons pour nous-mêmes et non pour Dieu ; nous lui désobéissons souvent et n’en faisons qu’à notre tête. Nous faisons ce qu’il nous interdit et ne faisons pas ce qu’il nous ordonne (Rm 3.10-12, 23). C’est ce qu’on appelle le « péché ».
3.  Le péché mérite d’être puni (Rm 6.23). Cette punition sera d’être un jour éloigné de Dieu pour toujours, en enfer.
4.  Jésus est la seule personne à ne jamais avoir commis de péché (2Co 5.21; Hé 4.15). Il a toujours obéi à son Père céleste (Jn 8.29).
5.  Non seulement Jésus a toujours obéi à Dieu, mais il est aussi mort sur la croix pour prendre sur lui la punition que nous, pécheurs, méritions pour nos fautes (Rm 5.6-11). Jésus a pu prendre notre punition, car il n’avait pas à payer pour ses propres fautes.
6.  Tu dois te repentir de tes péchés pour être en règle avec Dieu, tu dois t’en détourner (Ac 2.38).
7.  Tu dois aussi placer ta confiance en Jésus, en ce qu’il a fait durant sa vie et lors de sa mort sur la croix comme le seul moyen pour toi d’être en règle avec Dieu (Jn 14.6; Ac 4.12).
8.  Demande-lui de te pardonner et de faire de toi son enfant (Rm 10.9-13). 

Remarque: Si l’enfant désire confesser ses péchés et demander à Dieu de le ou la sauver, je l’encouragerais à employer ses propres mots. Certains chrétiens bien intentionnés pensent parfois que, pour être sauvé, il faut impérativement prononcer une prière type, exiger que l’enfant répète les paroles exactes de l’adulte-conseiller, comme si répéter ces paroles garantissait son Salut. Cependant, nous devons garder à l’esprit que le Salut est un miracle de la grâce souveraine de Dieu et non le résultat automatique de la formulation de certaines phrases, même sous forme de prière. Je me demande combien d’enfants ont reçu une « assurance du Salut » de la part d’un adulte bien intentionné, après que l’enfant ait répété une de ces prières types. Était-ce vraiment sage?

– Extrait de _Être grands-parents_ de Larry McCall

![](https://blfstore.com/products/etre-grands-parents)

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Comment transmettre un héritage spirituel à nos petits-enfants?

Comment parler du Salut à mes petits-enfants?